Mareike, marraine dans l'association nous raconte son séjour au Rwanda en mai 2025

14/08/2025

Je m'appelle Mareike Albrecht. En tant que membre de l'association Confluences Rwanda, j'ai eu la chance d'accompagner deux membres du bureau (Brigitte Blanchard et Martine Guihard) lors de leurs visites des écoles que l'association soutient. Un grand merci à toutes les deux pour cette possibilité qui m'a été offerte et que j'ai beaucoup appréciée.

Mon premier voyage au Rwanda

Après avoir atterri à l'aéroport de Kigali, la découverte d'un nouveau monde commence…

Au début j'étais vraiment dépassée de toutes ces impressions nouvelles: la nature verte, les couleurs intenses des plantes, la quantité de collines, les volcans, la terre fertile, le climat tout à fait agréable, les fortes averses, ainsi que la nuit qui tombe du ciel d'un moment à l'autre. Il m'a fallu m'habituer aussi à une langue très étrange pour une Allemande, à des monnaies différentes, à l'état déplorable de certaines pistes etc.

Une fois toutes ces données extérieures enregistrées, ce sont les rencontres avec les gens qui m'ont impressionnée et marquée le plus. Grâce à l'initiative Confluences Rwanda j'ai eu la chance de faire la connaissance de beaucoup de gens, parmi eux un grand nombre de professeurs et de jeunes. Tous m'ont accueillie avec beaucoup de politesse et de respect, ils étaient aussi très attentifs, intéressés et ouverts pour entrer en contact avec moi. Malgré les conditions simples, dans lesquelles ces enseignants travaillent, ils montrent de l'ambition, un engagement fort et une grande empathie envers leurs élèves. J'ai pu ressentir qu'ils aiment leur travail, ce qui se montre parfois dans les petits gestes comme par exemple le bonbon avec lequel le directeur de Rambo récompense ses petits quand ils ont payé leurs frais de scolarité. Voir partir ces petits enfants avec leur bonbon m'a touchée! En plus, les responsables des établissements, eux, cherchent de nouvelles idées et sont également ouverts à des projets proposés par d'autres pour faire profiter les élèves de l'aide apportée par l'association.

Mes impressions et souvenirs les plus forts sont liés au contact avec tous ces jeunes! Que ce soit dans les rues, dans les familles ou dans les écoles, j'ai ressenti une énergie et puissance énorme ainsi que la volonté forte de réussir dans la vie.

Mais de l'autre côté, ces jeunes que j'ai rencontrés sont restés modestes et reconnaissants pour le soutien dont ils ont pu profiter. J'ai tellement apprécié de leur parler, de les voir vivre, se raconter dans leur quotidien, de les écouter chacun parler de leur engagement personnel, comme par exemple pendant la réunion des "anciens filleuls" du TTC La Mennais où ils sont venus rencontrer les futurs bacheliers lors d'un moment de partage organisé par Jeannette la psychologue à l'initiative de Confluences Rwanda. Etant donné qu'au Rwanda les jeunes qui veulent poursuivre leurs études à l'université doivent travailler pour pouvoir financer leurs études, on leur a demandé de partager leurs expériences avec les élèves de terminale. J'étais étonnée d'apprendre quels efforts ils font et de quelle créativité ils font preuve en cherchant un travail.

Un autre exemple pour moi se trouve parmi les stagiaires du TVET St Martin. Quelques-uns d'eux étaient très contents de me raconter qu'ils savent coudre un pantalon grâce au stage. Je pense aussi au jeune coiffeur: dans un tout petit village il a installé, plutôt improvisé son salon de coiffure dont il est si fier. Finalement, je n'oublierai jamais la rencontre avec l'un des premiers protégés de l'association. Qu'est-ce que les yeux de ce jeune homme adorable brillaient quand ils nous a parlé de son travail à l'hôpital où il est responsable dans la lutte contre la malnutrition des femmes enceintes en les accompagnant dans l'observation de leur régime alimentaire

Toutes ces expériences m'ont montré la signification, l'importance et la grande valeur du travail de l'association Confluences Rwanda. Bien sûr il y a aussi quelques exemples négatifs. Je pense à ceux qui ne profitent pas vraiment de la chance qu'on leur offre et qui arrêtent toute formation. Et bien sûr, j'ai aussi connu les limites de l'engagement comme par exemple l'augmentation des frais de scolarité qui demande une nouvelle répartition des ressources financières. En plus, j'ai beaucoup réfléchi à la question si nous, les Européens riches, dans notre besoin d 'aider, acceptons assez les coutumes des Rwandais, et si nous respectons aussi leur dignité et leur fierté. Moi, j'ai rapidement ressenti l'impulsion de payer, de donner. Souvent c'était Brigitte Blanchard qui, par son expérience m'a rappelé qu'il faut bien maintenir l'équilibre entre donner et demander. Merci!

Pour terminer, je veux dire que c'était un voyage enrichissant pour moi que je n'oublierai pas! Enfin et surtout, j'aimerais faire un grand compliment à Brigitte Blanchard pour son grand enthousiasme et son inlassable et infatigable engagement!

de gauche à droite : Brigitte, Martine, Elisée, Mareike dans le salon de coiffure d'Elisée qu'il a monté grâce à l'aide de l'association. 

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